jeudi 14 mai 2015

Stand AMNESTY pour les réfugiés de Syrie - Samedi 16 mai 2015 à Saint-Dié-des-Vosges

VENEZ NOUS RETROUVER SUR NOTRE STAND.
Angle du Quai Leclerc et de la Rue Thiers (Crédit Mutuel)
Samedi 16 mai 2015 de 14 à 17  h

Vous pourrez vous informer sur le sujet, signer la pétition à destination des autorités françaises.


Depuis le début du conflit en 2011, plus de 200 000 personnes ont été tuées en Syrie. 11 millions de personnes, soit la moitié de la population syrienne, ont été forcées de fuir pour échapper aux violences. Quatre millions d'entre elles ont quitté le pays.
Quelques refugiés ont pu obtenir un visa pour se rendre dans un pays d’accueil. D’autres sont forcés d’emprunter des routes dangereuses pour tenter de rejoindre un territoire où ils pourront demander l’asile.
Parmi eux se trouvent les survivants et les disparus de la Méditerranée.
Mais, pour l’immense majorité, les pays voisins de la Syrie, le Liban, la
Jordanie, la Turquie, l’Egypte et l’Irak sont leur seul refuge.


UN MANQUE FLAGRANT DE SOLIDARITÉ INTERNATIONALE
Malgré la gravité et l’urgence de la situation, la réponse des États est loind’être à la hauteur. En 2015, à peine 2% des personnes réfugiées dans les pays voisins de la Syrie ont obtenu la promesse d’être réinstallées dans un nouveau pays d’accueil.
Les États du Golfe n’ont fait aucune promesse d'accueil, tout comme le Japon ou encore la Corée du Sud. En Europe, si l’Allemagne a décidé d’accueillir 30 000 personnes, les 27 autres États membres n’ont promis que 6 305 places d’accueil.
Au début de l'année 2015, la France avait réinstallé 506 réfugiés de Syrie. 500 nouvelles personnes devraient bénéficier de la procédure, mais ce nombre est largement insuffisant au regard des capacités réelles du pays.
Dans le même temps, les possibilités d’accueil des pays voisins de la Syrie sont largement dépassées. Les frontières se ferment, empêchant les civils de fuir les violences. Le Liban, premier pays d’accueil, a décidé de leur imposer des visas d’entrée, difficiles à obtenir.
La solidarité, une obligation internationale En cas de crise, les États doivent coopérer entre eux. Cette obligation découle de la Charte et des résolutions des Nations unies. La réinstallation est l'un des moyens à disposition des États pour protéger les réfugiés et pour aider les pays qui en accueillent le plus grand nombre. Porter assistance aux réfugiés n'est donc pas une option mais une obligation. Une obligation qui offre à ceux qui ont tout perdu la possibilité de commencer
une nouvelle vie et la chance de vivre en paix.


Nous appelons les États à :
• accueillir les 380 000 personnes identifiées comme vulnérables par les Nations unies, d’ici fin 2016 :
- les pays de l’Union européenne : Royaume-Uni, France, Espagne,
Pays-Bas…
- certains pays d’Amérique : Canada, États-Unis et Uruguay
- les pays du Conseil de coopération du Golfe, notamment le Koweït et les Émirats arabes unis
- et tous les pays qui ont les moyens et les ressources pour réinstaller des réfugiés.
 

Nous demandons également aux États de :
• continuer d’accueillir et de protéger les réfugiés de Syrie qui se présentent spontanément à leurs frontières,
• faciliter les possibilités d’accès légal et sécurisé à leur territoire pour les personnes fuyant la Syrie.
 

Nous demandons au gouvernement français :
• de s'engager à réinstaller des réfugiés de Syrie pour un nombre bien supérieur aux 500 personnes que la France prévoit d'accueillir.


 


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