mercredi 30 novembre 2016

"10 JOURS POUR SIGNER" avec AMNESTY SAINT DIÉ le 3 décembre 2016

Photo d'archive Amnesty Saint-Dié 2014













"10 JOURS POUR SIGNER " est un événement annuel et mondial d'Amnesty International, qui prend de plus en plus d'ampleur chaque année L'an passé nous avons recueilli  480 signatures à Saint-Dié et  le record mondial a été largement battu puisque, dans 250 villes en France, dans 160 pays, le nombre total d'actions a été de près de 3.6 millions dont 600 000 en France  (Actions de pression ou de solidarité, signatures, courriers aux autorités, messages aux personnes elles-mêmes) qui ont permis la libération de prisonniers d’opinion. 

Samedi 3 décembre 2016  à partir de 14 heures et jusqu'au départ du Défilé de St Nicolas, nous vous attendons nombreux sur notre stand, rue THIERS - Passage du marché -  afin de soutenir des " PERSONNES EN DANGER " en signant des pétitions en leur faveur.


Cette année nous appuierons nos efforts sur les trois cas suivants :
Annie Alfred(Malawi), Les peuples autochtones de Peace River (Canada), et Shawkan (Egypte)




Vous pourrez bien entendu signer sur notre stand et en ligne sur le site d'AMNESTY INTERNATIONAL FRANCE  pour ces trois cas ainsi que le sept autres présentés par Amnesty International.


samedi 5 novembre 2016

« Fuocoammare, par-delà Lampedusa » au cinéma Excelsior Saint-Dié-des-Vosges



Espace Georges Sadoul  
les 5, 7, 11 et 14  novembre  à 20h30 et le 13 à 18h



SIGNEZ LA PÉTITION ICI en Interpellant le Président de la République, François Hollande
 
La crise des réfugiés est l’affaire du monde, de tout le monde. Au nom de la France, faites le choix de l’accueil. 




« Fuocoammare, par-delà Lampedusa », soutenu par Amnesty International, dévoile le contraste entre la vie paisible à Lampedusa et les tragédies qui se déroulent aux frontières de l’Europe.
Samuele a 12 ans et vit sur une île au milieu de la mer. Il va à l'école, adore jouer avec sa fronde. Il aime les jeux terrestres, même si, tout, autour de lui, parle de la mer et des hommes, des femmes, des enfants qui tentent de la traverser pour rejoindre son île. Car il n'est pas sur une île comme les autres. Cette île s'appelle Lampedusa et c'est une frontière hautement symbolique de l'Europe, traversée ces 20 dernières années par des milliers de personnes en quête de liberté.

Une île à la vie paisible, mais témoin des tragédies humaines en mer

L’histoire de « Fuocoammare, par-delà Lampedusa », c’est la nôtre, c’est celle de l’Europe, de cette Europe recroquevillée sur elle-même, qui ne sait pas, qui ne veut pas savoir ce qui se passe à ses frontières. Avec 3 600 morts en mer Méditerranée sur un total de 5400 décès sur les routes de l’exil partout dans le monde, les côtes européennes sont les plus dangereuses du monde. Et qui sont ces personnes dont les corps, rêves et espoirs reposent au fond de la mer ?
Si certaines cherchent une vie meilleure, la grande majorité fuit pour sauver leur vie. En 2015, 80% d’entre elles viennent de Syrie, d’Erythrée, d’Irak ou d’Afghanistan. Elles fuient la guerre, des dictatures effroyables, des atrocités innommables. Ces personnes doivent risquer leur vie en mer parce qu’ils n’ont pas d’autre choix. Les pays européens ne leur laisse pas d’autre choix.
Pourtant, des voies sûres pour protéger les réfugiés existent mais trop peu d’entre eux peuvent en bénéficier. La réinstallation des plus vulnérables, l’admission humanitaire, la réunification familiale, les visas d’étudiants, ce n’est pas le choix des mesures à prendre qui manque, mais la volonté politique.

L’inaction vs l’engagement

Mais l’histoire de « Fuocoammare, par-delà Lampedusa » est également l’histoire de ceux qui s’engagent pour porter secours aux réfugiés et aux migrants en mer, malgré le repli sur soi prôné par les dirigeants européens : un médecin qui travaille sans relâche pour soigner les personnes secourues ainsi que les habitants de l’île ou encore la marine italienne qui a assumé la responsabilité de sauver des personnes alors que les autres pays européens trainaient des pieds.
Les pays européens ont fini par déployer une opération de sauvetage en mer, mais plus de 3 000 personnes ont perdu leur vie à nos côtes cette année. Faute de voies pour se rejoindre un pays qui peut réellement les accueillir, les personnes n’ont pas d’autre choix que de risquer leur vie.